historique
La Journée internationale des droits des femmes trouve ses racines dans les mouvements ouvriers et féministes du début du 20e siècle.
L’histoire remonte au 8 mars 1908, où les ouvrières du textile à New York ont manifesté pour de meilleures conditions de travail, réclamant des droits tels que des salaires équitables et de meilleures conditions de travail.
En 1910, la Deuxième Conférence internationale des femmes socialistes à Copenhague a adopté l’idée d’une journée internationale des femmes, proposée par Clara Zetkin, militante allemande.
La première Journée internationale des femmes a été célébrée le 19 mars 1911 dans plusieurs pays européens. Les femmes ont continué à lutter pour leurs droits pendant la Première Guerre mondiale et au-delà. En 1977,
Les Nations Unies ont officiellement proclamé le 8 mars comme Journée internationale des droits des femmes, une journée consacrée à la célébration des réalisations des femmes et à la lutte contre les inégalités de genre. Depuis lors, cette journée est devenue un moment important pour sensibiliser aux enjeux liés aux droits des femmes et promouvoir l’égalité des sexes à travers le monde.
le thème de l'édition l'édition 2024 pour la journée internationale des droits de la femme est "Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme"
Cinq axes clés qui nécessitent une action commune pour éviter que les femmes ne soient laissées pour compte ont été définis :
- Investir en faveur des femmes : une question de droits humains
- Mettre fin à la pauvreté
- Mettre en œuvre un financement tenant compte du genre
- Passer à une économie verte et une société de soins
- Soutenir les agents de changement féministes
lien article du ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse
Mon ressenti sur le thème 2024
je suis touchée par ce thème . A travers les réseaux , j'ai pu échanger avec des femmes , contraintes de rester chez elle alors qu'elles vivent l'enfer avec leurs compagnons !
Investir en faveur des femmes , pour moi , c'est aussi leur donner les moyens de se réfugier , de partir d'une relation toxique , de se protéger !
A notre époque , même si certaines mesures sont mises en place , il manque encore de moyens pour aider ces femmes à prendre la fuite car nombreuses d'entre elles se sentent dépendantes financièrement de leurs conjoints .
À compter du 1er décembre 2023, les victimes de violences conjugales peuvent bénéficier d'une aide universelle d'urgence. Dans la Somme, où un dispositif similaire existe depuis 2020, l'association AGENA et le CIDFF saluent "une avancée pour les victimes", même si des modalités restent "à améliorer".
Je vous laisse lire l'article qui est trés interressant mais sachez qu'il est parfois difficile pour la victime d'avoir une "dette" sur le dos , ou en tout cas, de le ressentir comme cela ... On sait que de nos jours , en France , la victime a l'impression de devoir prouver qu'elle est victime alors que c'est finalement l'agresseur qui devrait se défendre des accusations ou du moins tenter de le faire (trés souvent en salissant son ex-partenaire et se victimisant) . Il existe aussi , des personnes accusant à tord , toute personne doit donc bénéficier de la présomption d'innocence ... mais je trouve qu'elle est parfois douloureuse pour la victime qui a enfin décidé de parler et qui se sent finalement , parfois, peu écoutée.
Il existe des lieux d'hébergement d'urgence pour les femmes ou hommes victimes de violences conjugales . Je me suis aperçue que ceci était toutefois peu connue de mes abonnées . Aprés avoir échangé avec plusieurs d'entre vous , j'ai noté que certaines étaient vraiment isolées et n'avaient ni les ressources financières suffisantes pour pouvoir fuir , ni les personnes ressources dans le cercle familiale pour les accueillir .
Dites-vous que vous n'êtes pas seule ... Je vous mets quelques liens qui peuvent vous aider à trouver un hébergement d'Urgence . Je ne suis pas une professionnelle dans ce domaine , même si j'y suis confrontée , dans mon travail, la psychologue, l'assistante social et le conseiller conjugal et familial prenne le relais pour protéger à leur tour la victime .